Récemment mis à jour le 26 octobre 2019 à 17:14:05
Le 2 octobre 2019, dans le cadre de la Semaine de la démocratie, avait lieu à Uni-Mail une conférence-débat publique sur les expériences et projets de démocratie participative (voir l’annonce sous ce lien). Apprenant la tenue de cette conférence une fois le programme bouclé, DPGE avait insisté pour que l’existence du projet de loi d’extension des droits politiques des étrangers dans le canton de Genève n’y soit pas omise, malgré un déroulement déjà tendu n’ayant pas prévu de l’y inclure.
Les organisateurs, le bureau de l’Intégration des étrangers (BIE) du Canton de Genève en collaboration avec l’Institut d’études de la citoyenneté (InCite) de l’Université de Genève, ont concédé à DPGE de présenter le projet de loi et la position de l’association à son sujet en introduction du débat public prévu avec la salle. Ce rôle a été tenu, au nom du groupe de soutien au projet de loi que DPGE a suscité, par Dario Ciprut, qui a lu à une cadence imposée par les cinq minutes dévolues à son intervention l’essentiel du texte suivant, élaboré en collaboration avec Gëzim Ilazi, membre de notre comité. N.B. ce texte gagne en compréhension s’il est lu en parallèle de planches de présentation que les limites rigoureuses du temps accordé n’ont pas permis d’animer sur place.
Les contributions écrites des autres intervenants. ainsi que des courts clips vidéo où certains d’entre eux, le magistrat T. Apothéloz, les prof. M. Gianni et L. Blondiaux, répondaient au préalable à des questionnements des organisateurs, sont disponibles dans un dossier à cet effet sur la page qui suit du site de l’Etat (cf. lien au site). Il n’y est toutefois fait nulle part allusion à notre contribution, dont nous n’avons pas à rougir de l’avoir sollicitée et encore moins de nous être attachés à ce que l’innovation démocratique incontestable que serait l’accès des étrangers à la vie politique institutionnelle cantonale ne soit pas passée sous silence.
Si la video complète de la conférence promise sur la même page n’exclut pas la partie débat public que nous avons inaugurée, nous invitons les lecteurs à constater que justice nous aura au moins été rendue par ce biais. Nous nous ferons en outre le plaisir d’y mettre autant que faire se pourra en évidence pour nos lecteurs les parties saillantes qu’ont constituées selon nous les interventions du conseiller d’Etat Apothéloz sur l’état de notre démocratie, celles du responsable de projet démocratie locale M. Lenfant sur les budgets participatifs à la ville de Rennes et les très pertinentes remarques générales du prof. Blondiaux, sur les insuffisances aujourd’hui criantes de la démocratie représentative et les dangers de pseudo-innovations comme le grand débat français opposé d’en haut à la demande de RIC des gilets jaunes.