Il faut saluer l’excellent article que vient de publier Pascal Holenweg sur son blog.
A l’orée du vote au Grand Conseil, ce conseiller municipal bien connu, orfèvre en son genre, rompt des lances avec la plupart des arguments que les adversaires des extensions brandissent1Des lecteurs attentifs d’une première version ont fait remarquer à l’auteur, qui devrait les avoir rectifiées depuis, que le canton de Neuchâtel avait introduit le droit de vote cantonal après celui du Jura , et que Vaud n’accordait pas ce dernier, mais comme Fribourg uniquement l’éligibilité communale. Don’t act. On aurait pu aussi pointer que les conditions d’obtention, en années ou permis de séjour, différaient dans chacun d’entre eux..
Le principal d’entre ces arguments, c’est évidemment celui de l’UDC, qui (avec le MCG, dans une mesure édulcorée sur le droit de vote, et une fraction de partisans de la nation une et indivisible à la française) n’ont que le mot “naturalisation” à la bouche et en font la condition sine qua non de tout niveau de citoyenneté. L’hypocrisie de la plupart de ces ratiocineurs tient au fait qu’ils ne s’emploient à Berne qu’à durcir cette condition sur le plan fédéral, les sincères s’aveuglant quant à eux sur les possibilités qu’ouvre aux cantons la constitution fédérale.
Merci à Pascal Holenweg de cette tonitruante entrée en matière.
Notes
- 1Des lecteurs attentifs d’une première version ont fait remarquer à l’auteur, qui devrait les avoir rectifiées depuis, que le canton de Neuchâtel avait introduit le droit de vote cantonal après celui du Jura , et que Vaud n’accordait pas ce dernier, mais comme Fribourg uniquement l’éligibilité communale. Don’t act. On aurait pu aussi pointer que les conditions d’obtention, en années ou permis de séjour, différaient dans chacun d’entre eux.